Raonador del Ciutadà – Ombudsman

Avez-vous une plainte ou une réclamation à l’encontre d’une institution ou d’un organisme en Andorre ?

Siège du Raonador del Ciutadà à Andorre-la-Vieille. – Rosa Sarabia

Ombudsman dans les pays anglo-saxons, Defensor del Pueblo dans les pays hispanophones, Défenseur des droits en France, Síndic de Greuges en Catalogne et Raonador del Ciutadà en Andorre. Des noms différents mais la même mission : faire respecter les droits et libertés des citoyens face à l’administration, et les défendre en cas d’impuissance.

Personnage né en 1809, issu de l’institution suédoise du Médiateur, et qui s’est répandu dans la plupart des États démocratiques au cours de la seconde moitié du XXe siècle.

Autrefois, Les Défenseurs des droits Andorrans comptaient deux représentants choisis par le Conseil général pour faire partie de la Cour des Corts (la plus haute instance judiciaire de l’Andorre pré-constitutionnel). Ils s’inspirent du nom du Défenseur des droits. Ils étaient chargés de surveiller les coutumes et d’intercéder en faveur de l’accusé, avant les délibérations des Veguers (représentants des coprinces) et du Batlle (juge), chargé de prononcer la sentence.

En Andorre, le Défenseur des droits en tant que tel a été institué le 4 juin 1998. Le Conseil général a approuvé la loi pour la création et le fonctionnement du Défenseur des droits, dans le but de donner une charte à une institution qui assurerait l’efficacité de l’action administrative et défendrait les droits et libertés que la Constitution garantit aux citoyens, en plus du contrôle juridictionnel de l’activité administrative.

Depuis sa création, l’Institution du Défenseur des droits compte quatre Défenseurs des droits, choisis par le Conseil Général, qui exercent leur fonction pour une durée non renouvelable de six ans.

M. Ricard Fiter Vilajoana (1998-2004)
M. Pere Canturri Montanya (2004-2011)
M. Josep Rodríguez Gutiérrez (2011-2017)
M. Marc Vila Amigó (décembre 2017- 2024 )

Actuellement, l’objectif principal de l’Institution est de garantir les droits et libertés des citoyens devant l’administration et de les défendre en cas d’impuissance.